Station ATMO

Note ATMO Nouvelle-Aquitaine d'avant-projet d'une station de mesures de type "industrielle" sur la zone portuaire de Bayonne : Note ATMO Station ZIP Bayonne 230707Note ATMO Station ZIP Bayonne 230707 (714.83 Ko)

Compte-rendu de la réunion du Groupe de Travail Station ATMO du SPPPI : CR GT Station ATMO 230602CR GT Station ATMO 230602 (4.43 Mo)

 

Historique récent de l’environnement industriel sur la zone industrialoportuaire – port de Bayonne.

Rédaction de l'Association des Riverains de l'Estuaire de l'Adour, collectif regroupant les 7 associations suivantes : AdALA, AMIC, IDEAL, Sepanso 64, Sepanso 40, SOS-Littoral Angloy, Habitants du Quartier St-Bernard

La Charte portuaire de 1995 confirmée par le Gouvernement (CIADT 1997) retient un enjeu majeur pour tous les riverains du port de Bayonne : LE PORT EST DANS LA VILLE.

Ce qui suggère beaucoup de prudence pour la santé et l’environnement.

Face à ces exigences et à l’annonce de l’arrivée d’une aciérie électrique sur les terrains des ex Forges de l’Adour, l’Etat met en place en 1998 le Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles – S3PI Estuaire de l’Adour qui associe, en concertation, quatre collèges : administrations, collectivités, industrie et associations et syndicats de travailleurs.

Le mouvement associatif estuarien joue son rôle d’alerte. Il le manifeste lors du projet d’implantation de cette aciérie électrique dangereuse pour l’environnement et la santé, forte des constats alarmants sur Fos sur Mer : Sollac / Ascométal et sur Bilbao qui chasse cette activité polluante de son territoire portuaire…

Dès le démarrage de cette aciérie à Tarnos avec des relargages massifs à l’atmosphère de poussières, métaux lourds, dioxines, furanes, PCB…+ le bruit de ferrailles viennent malheureusement confirmer ces craintes.

En 2008 à l’annonce de nouveaux projets les associations constituent un groupe d’alerte dit « Laminoirs » avec une revendication incontournable de mise en place d’une station de mesures (et d’alerte) des polluants dans l’atmosphère sur le secteur industriel du port de Bayonne. Mais ni l’Etat, ni les Collectivités ne répondent à cette revendication pourtant de prévention.

En 2012 le mouvement associatif contribue à la prise en compte du « point noir environnemental » de la zone industrialoportuaire port de Bayonne au sein des travaux du Programme Régional Santé Environnement-PRSE2 qui enclenche une Etude de Zone sous la conduite de l’INERIS (Ministère de l’Environnement) et attaché au S3PI EA. 10 ans après dont l’épisode Covid 19 n’a pas aidé, les résultats partiels apparaissent et laissent interrogatifs. Les analyses reflètent ce que les usines dont l’aciérie avec un bruit et ses rejets massifs incontrôlés déposés dans les terrains du voisinage pour faire de Tarnos,Boucau, Bayonne et Anglet un territoire sous développé soumis aux exigences des multinationales comme Celsa, Timac Agro, Alkion à partir de leur arme absolue : l’emploi.

Dès l’Etude de Zone, le Sous Préfet de Bayonne avait indiqué qu’elle pourrait entrainer des aménagements plus contraignants pour les pollueurs.

10 ans après, le bruit et les rejets à l’atmosphère et dans l’Adour continuent comme si rien ne s’était manifesté.

10 ans après le mouvement associatif, comme ailleurs en France à Lacq, Fos sur Mer…engage l’action vers la Justice au regard que l’Etat ne répond pas aux préoccupations des riverains par laxisme, insuffisance de moyens pour ce qu’on devrait attendre d’une Police de l’Environnement au service de l’intérêt général.